Honoré Beaugrand
Honoré Beaugrand, maire de Montréal et fondateur de "La Patrie", il fut l’instigateur de plusieurs lois qui firent progresser la salubrité de cette ville. Il était né d’une des plus vieilles familles de Lanoraie: les Beaugrand-Champagne.
Jean Bourdon
(1601-1668) né à Saint-André-le-Vieil, à Rouen (France), il était ingénieur et il fut le premier arpenteur général de la Nouvelle- France. Il a été également cartographe, commerçant, seigneur, procureur-syndic de Québec, commis général de la Communauté des Habitants, explorateur et procureur général du roi au Conseil souverain. En 1637, l’ingénieur-arpenteur et cartographe, Jean Bourdon Dautray, et Jacqueline Potel sa première femme, reçoivent la partie Est de Lanoraie qu’ils nomment Dautray et qu’ils donnent en héritage à Jacques, l’un de leur fils.
Charles Sevestre
Maître-imprimeur et libraire à Paris, commis général de la Cie des Cent-Associés en Nouvelle-France, il obtient une seigneurie située à l’Ouest de la seigneurie Dautray. Madeleine Sevestre, fille de Charles, et Louis Niort de Lanoraye seront les seigneurs de cette terre baptisée Lanoraye en 1700.
Clément-Alfred Loranger
Curé de Lanoraie à compter de 1859, il a été considéré le 2e fondateur de Lanoraie à cause des développements qu’il y a instaurés, comme le couvent pour filles, le collège pour garçons, la nouvelle église, etc..
Jean-Baptiste Neveu
Colonel de milice à Montréal, marchand, négociant et seigneur, il est le 5e seigneur de Lanoraie. En 1710, il achète la Seigneurie d’Autray, puis, en 1717, la Seigneurie de Lanoraie; elles seront réunies en 1739. Il y fit bâtir un manoir, des moulins, un fourneau, une église et un presbytère.
Louis-Joseph Doucet
Il mena parallèlement plusieurs carrières : journaliste, enseignant puis fonctionnaire au Département de l'Instruction publique du Québec. Il fut également poète et conteur. Il publiera plus de trente recueils de prose et de poésie. Cofondateur de la Société des poètes canadiens-français, en 1923, Louis-Joseph Doucet reçoit le titre de Prince des poètes du Canada français l'année suivante. Parmi ses ouvrages littéraires, mentionnons La Chanson du passant : poésies canadiennes, paru en 1908. Il a longtemps habité au 9 de la rue portant aujourd’hui son nom.